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chroniques d'une guerre annoncée
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Aux origines de la pensée de M. Nétanyahou

un article commenté en gros caractères

L’INTRANSIGEANCE de M. Benyamin Nétanyahou a surpris certains. De ce premier ministre mal élu, théoriquement ficelé par la signature de ses prédécesseurs au bas des accords d’Oslo et en principe soumis à la volonté de l’Europe comme des Etats-Unis de voir avancer les négociations, ils attendaient un minimum de réalisme. Il n’en a rien été. En quatre mois, les décisions du dirigeant du Likoud ont provoqué parmi les Palestiniens une explosion de colère sans précédent depuis l’Intifada. « Chassez le naturel, il revient au galop. » Le proverbe s’applique ici on ne peut mieux. Car, si son entrée en politique remonte à moins de quinze ans, le chef du gouvernement israélien est un pur produit du sérail « révisionniste », mâtiné il est vrai d’ultralibéralisme américain. On a présenté son père, Ben-Zion, comme un professeur d’histoire juive, spécialiste de l’Inquisition en Espagne. Information exacte, mais incomplète : il fut surtout, dans les années 30, le secrétaire particulier de Vladimir (Zeev) Jabotinsky, le fondateur du courant sioniste le plus réactionnaire, dit révisionniste. Homme de conviction, Ben-Zion Nétanyahou décida même, en 1962, de fuir le « socialisme » israélien en s’exilant, avec sa famille, aux Etats-Unis où il éleva ses fils dans la fidélité aux idées de Jabotinsky. Un retour en arrière, aux sources de l’extrême droite juive, s’impose donc. Vladimir Jabotinsky se fait connaître durant la première guerre mondiale en créant la Légion juive, qui contribuera = tardivement - à la « libération » de la Palestine par les troupes du général Allenby en

  Pourquoi "tardivement", pour cacher la phrase de Lawrence d’Arabie évoquant clairement que la perte de la palestine fut pour l’empire ottoman decisive et entraina sa chute et celle de l’Allemagne.

  1918. Intégré en 1921 dans l’Exécutif sioniste, il en dénonce les compromissions avec la puissance mandataire britannique et le quitte pour fonder, en 1923, le Betar (1), puis, en 1925, l’Alliance des sionistes révisionnistes. Entre-temps, par antibolchevisme, il s’est compromis avec les hommes de l’ataman Simon Petlioura, pourtant responsables, dans son Ukraine natale, d’épouvantables pogroms où périssent quelque 40 000 juifs (2)... En

 

Il est vrai que les bolcheviques ne sont compromettant pour personne surtout 30 ans après la dénonciation du goulag !!! pas vrai Nahum ?

 

 quoi les révisionnistes s’opposent-ils à la majorité des sionistes, au point de quitter, en août 1935, l’Organisation mondiale, au sein de laquelle ils ont rassemblé jusqu’à 21 % des suffrages ? Au socialisme dans lequel le parti Mapaï dissimule son nationalisme,

 

Là évidemment, si je dis que Nahum dissimule son nazisme c’est aussi gratuit comme affirmation mais bon un petit procès d’intention à défaut de ceux de Moscou, çà ne fait de mal à personne pour ceux qui sont encore en manque.

  Jabotinsky préfère un modèle occidental à la fois politiquement autoritaire (3) et économiquement libéral, qui plaît à la bourgeoisie et aux classes moyennes affluant alors en Palestine.

  Il est vrai que c’était surtout des bourgeois qui venaient là bas, c’est vrais que la plupart des juifs le sont n’est ce pas ? dommage que la population juive dans le monde était à cette époque principalement composée d’ouvriers sous payés et crevant de faim comme ceux, en Pologne, travaillant 16 heures par jour ou bien des fuyards de l’Allemagne nazie, appeler ces gens des « bourgeois » n’a rien à voir avec le classique langage antisémite, non, rien du tout.  Rien à voir avec "Je suis partout".

  Pour le reste, les sionistes révisionnistes disent tout haut ce que les sionistes socialistes et libéraux pensent sans doute tout bas, mais estiment nécessaire de dissimuler. Mieux

  Comme disait Goebels calomnier calomniez il en restera toujours quelque chose.

  vaut, considèrent David Ben Gourion comme Haïm Weizmann, s’abriter derrière la présence britannique pour conquérir la Palestine hectare après hectare, plutôt que de

  Plutôt raté comme « abri » la présence britannique avec l’arrêt de l’immigration, les millions de morts de la shoah, ces millions de gens qui ont eu nulle part pour fuir et surtout pas la Palestine ,  justement à cause des britanniques.

  prétendre former, sans attendre et par la force, un Etat. Vladimir Jabotinsky, lui, ne veut pas de ce vague commonwealth national au statut et aux frontières mal définis. « Le but du sionisme, explique-t-il en 1924, est de créer un Etat juif. Son territoire : les deux rives du Jourdain. Le système : la colonisation de masse. La solution du problème financier : un emprunt national. Ces quatre principes ne peuvent être appliqués sans une approbation internationale. D’où le mot d’ordre de l’heure : une nouvelle campagne politique et la militarisation de la jeunesse juive d’Eretz Israël et de la diaspora (4). » Un « mur d’acier » contre les Arabes VOILÀ le fameux « mur d’acier ». Marqué par les premières émeutes antijuives de 1921 et 1922, Vladimir Jabotinsky livre sous ce titre, dans l’hebdomadaire sioniste russe Rasswyet, le 4 novembre 1923, le fond de sa stratégie : « Tous les peuples indigènes = qu’ils soient civilisés ou sauvages - considèrent leur pays comme leur foyer national, dans lequel ils seront toujours les seuls maîtres. Ils n’accepteront pas volontairement non seulement un nouveau maître, mais même un nouveau partenaire. Ainsi les Arabes. (...) La colonisation sioniste, même la plus limitée,

  Marrant pour un soit disant fasciste ou personnalité d’extrême droite de parler de "partenaires", seul des individus ayant une « dé »formation historique universitaire (en France) peut lire cela sans se marrer.

  doit soit s’arrêter, soit s’accomplir au mépris de la volonté de la population indigène. C’est pourquoi cette colonisation ne peut se poursuivre et se développer que sous la protection d’une force indépendante de la population locale = un mur d’acier que la population indigène ne puisse percer. (...) Le mur d’acier, c’est le renforcement en

  Imaginez, la colonisation « faite à base de murs d’aciers », l’Algérie ou l’Afrique francophone aurait eu une allure bien étrange.

  Palestine d’un gouvernement sur lequel les Arabes n’auraient aucune influence, autrement dit un gouvernement contre lequel les Arabes se battront (5). » Entre le sionisme révisionniste et les fascismes alors en pleine ascension, il y a plus que des ressemblances : une parenté. D’autant que les militants du mouvement portent volontiers la chemise brune, célèbrent le culte du chef et se comportent en armée disciplinée. Chez eux, la violence est une seconde nature : contre les grévistes ou les

  Oui, comme même les socialistes français à cette époque ! si on parle de chemises alors le monde entier était fasciste dans les années 30

  meetings juifs de gauche, ils font le coup de poing ; contre les militants nationalistes arabes, ils tirent des coups de fusil. Et lorsque les Palestiniens déclenchent leur grande

  Les nationalistes arabes ne faisaient eux qu’apporter des fleurs aux jeunes filles juives comme celles qu’ils grillaient vives à Jérusalem (probablement par des arabes éconduits dans leurs ardeurs).

  révolte, en 1936, les révisionnistes, avec leur milice, la Haganah-B , aident les troupes britanniques à la réprimer dans le sang. Même le racisme n’est pas absent de la pensée de Jabotinsky : il affleure notamment dans sa nouvelle, Samson, qui rejette toute « mixité » entre juifs et non-juifs. Tant et si bien que David Ben Gourion surnommera Jabotinsky « Vladimir Hitler » - et les nazis des « révisionnistes allemands ». Le futur premier

  Ben Gourion qui s’allia sans problème avec Staline qui avait lui éradiqué le judaïsme et toute la presse juive ne posait aucun problème sauf de ne pas avoir suivit Moscou comme Nahoum.

  ministre d’Israël commentera même publiquement un article du Führer en affirmant : « Je pensais lire Jabotinsky - les mêmes mots, le même style, le même esprit (6). » Idéologique et politique, le rapprochement se matérialise sur le terrain. Si Jabotinsky se défend d’admirer le Duce, Mussolini, lui, ne tarit pas d’éloges à son sujet. « Pour que le sionisme réussisse, il vous faut un Etat juif, avec un drapeau juif et une langue juive. La personne qui comprend vraiment cela, c’est votre fasciste, Jabotinsky », confiera-t-il en

  Cette phrase de Mussolini montre plutôt que les juifs étaient des gros cons si vraiment parmi eux il y avait juste eux que Jabo pour avoir compris cela !

 Sinon on est bien d’accord, le monde diplomatique considère donc 99% de l’humanité comme fasciste, sauf les palestiniens arabes bien entendu, les seuls qui ont le droit au monde d’avoir un drapeau, une langue(en l'occurence comme des centaines de millions d'autres :l'arabes) et un état sans être des « fascistes ».

  1935 à David Prato, futur grand rabbin de Rome (7). Généreux, le maître de l’Italie accepte d’accueillir une école navale du Betar à Civitavecchia, au nord de Rome. Lors de son inauguration, les étudiants révisionnistes entonnent Giovinezza, l’hymne fasciste, et

crient : « Vive l’Italie ! Vive le roi ! Vive le duce ! (8) »

  Que Mussolini ai accepte cela prouve simplement qu’il ne voyait pas d’inconvénients à ce que les juifs apprennent à naviguer, les polonais antisémites avaient bien des juifs dans leur armée et alors ?

  Je rajouterais une couche à ceux, surtout les juifs,  qui n’ont pas encore compris ce que veux dire l’éradication complète  et à jamais d’une civilisation d’une culture et d’un peuple présent depuis parfois plus d’un millénaire sur ses terres  dans l’indifférence complète de l’humanités, sous les cris de joie de polonais ou d’autres dégénérés.

  =>Je vous le dis en 1935 si avait fallu pour ne serait ce qu’épargner 100 vies on aurait du faire Heil Hitler d’ailleurs : pour sauver beaucoup moins de vie on du souvent faire pire plus tard !

   ... A la mort de Jabotinsky, en 1940, ses héritiers se divisent pour un temps. La seconde guerre mondiale voit les tenants de l’Irgoun respecter la trêve dans le combat contre les Britanniques, qui sont en revanche la cible de nombreuses actions armées du groupe Stern, puis Lehi - ce dernier se déshonorera en proposant une alliance au Troisième Reich (9)...

  Je répète ce que j’ai écrit, les Judenrat partout en Europe firent bien pire pour sauver moins de gens ou parfois juste pour se sauver eux-même.

Gloire à ceux qui ont arraché aux bêtes féroces ne serait ce qu’une vie !

  Tous se retrouveront néanmoins pour recourir au terrorisme dans leur « lutte de libération » : de l’attentat de l’Hôtel King David, qui fit 200 morts et blessés le 22 juillet

  Il est vrai que les anglais en n’ayant voulu sauver personne avant et pendant la shoah sont blancs, pour info le terrorisme vise les civils « l’Hotel King david » était le QG de l’armée britannique. Ce sont bien toujours uniquement les copains  de Nahoum qui sont des terroristes.

  1946, au massacre du village palestinien de Deir Yassine (9 avril 1945), où tombèrent 250

  Même si c’était vrai : les milliers de civils juifs visés et tués par des arabes depuis 1900 !

  civils, les pages les plus noires de la naissance de l’Etat d’Israël et de l’expulsion de

  « expulsion » qui s’est faite à la demande des dirigeants arabes eux mêmes. Expulsion qui justement parcequ’elle ne s’est pas produite pose aujourd’hui des problèmes.

Le menteur proffesionnel Nahoum  est t’il une seule fois allé chercher des poux dans la tête des polonais qui ont expulsé 12 millions d’allemands !!!!

Et les millions de polonais expulsé d’Ukraine !!!

  Tous cela n’est qu’un immense ramassis de merde que seule des oreilles juives ou pas déjà rodée aux pires des discours millénaires antisémites chrétiens puis nazis pouvait gober ou tolérer.

  800 000 Palestiniens sont signées par les hommes de Menahem Begin et de M. Itzhak Shamir, dont on sait le rôle qu’ils joueront, trente ans plus tard, à la tête du Likoud et de l’Etat juif. M. Benyamin Nétanyahou a de qui tenir.

  Comme l’antisémitisme européen a culbuté les peuples vers le nazisme, il les culbute actuellement vers l’islamisme.

Dominique Vidal.

Extrême droite, Israël

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(1) Acronyme de Brit (alliance) Trumpeldor, du nom d’un officier juif de l’armée tsariste, héros de la guerre russo-japonaise, mort en défendant la colonie juive de Tel Hai, en Haute-Galilée, contre les Bédouins du voisinage. L’hymne du Betar commence par ces mots : « Betar, De la fosse, pourriture et poussière, Naîtra une race Par le sang et la sueur, Fière, généreuse, dure. »

(2) Sur ce point, voir l’excellente Histoire de la droite israélienne, de Marius Schattner, coll. « Questions au XXe siècle », Complexe, Bruxelles, 1991.

(3) Les révisionnistes extrémistes, dits birionim (brigands), préconisent même ouvertement la dictature. Dans ses « Chroniques d’un fasciste » (sic), publiées par le journal Doar Hayam, leur chef, Aba Ahimeir, écrit en 1928 : « Je ne suis pas un démocrate et je suis fermement convaincu que la seule forme de gouvernement possible est celle d’une minorité active sur une majorité passive » (Cité par Yaacov Shalit, Jabotinsky and the Revisionist Movement. 1925-1948, Frank Cass, Londres, 1988, p. 365). A peine les nazis arrivés au pouvoir, Ahimeir suggérera à ses amis de prendre « la pulpe antimarxiste » et de rejeter « l’écorce antisémite ». « Hitler, assure-t-il, ne nous a pas fait plus de mal que Staline. » >(Cité par Marius Schattner, ibid., p. 110.)

(4) Cité par Walter Laqueur, Histoire du sionisme. Calmann-Lévy, Paris, 1973, p. 386.

(5) Cité par Lenni Brenner, The Iron Wall. Zed Books, Londres, 1984, pp. 74 et 75.

(6) Cité par Michel Bar-Zohar, Ben Gourion. Fayard, Paris, 1986, pp. 112 à 115.

(7) Cité par Lenni Brenner, Zionism in the Age of the Dictators. Croom Helm, Londres et Canberra, 1983, p. 117.

(8) Idem, p. 119.

(9) Même M. Itzhak Shamir le reconnaît, tout en rejetant la responsabilité sur Abraham Stern. Ce qui ne l’empêche pas de commenter ainsi ces démarches : « Elles n’étaient pas de mon goût et pourtant, du point de vue moral et national, j’estimais qu’elles n’étaient pas interdites. » (Voir Charles Enderlin, Shamir, Olivier Orban, Paris, 1991, pp. 80 à 82.)

Ma question est la suivante comment ce mec plein de haine colporteur de mensonges et de mort a été laissé en état de nuire pendant des années sans avoir à se cacher comme Redeker qui n’a fait que lire le Coran ?

 

 

VVoici ici encore une ordure sortie de la poubelle de l'histoire, elle montre bien comment des petits merdeux mais écrivant dans "des revues importantes" purent arriver à la catastrophe que nous connaissons actuellement. Voici donc un artice de l'immonde diplomatique, le journal des abrutis (car il faut l'être pour gober çà). 

 

Alors même que l'Europe a connu plusieurs dizaines de millions de réfugiés apès la deuxième guerre mondiale, 12 millions pour l'allemagne 

qui ont tout perdu, non indemnisés et dont on ne parle plus (en savoir plus)

Le "problème" des arabes de palestine encore entierement dépendant de votre argent et dont on entend encore parler 60 ans après

=> n'est-il pas en réalité la plus grosse arnaque anti-juive de l'histoire ?

 

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