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(livre Belge prémonitoire écrit en 1970
à la demande de l'Union Internationale
de la Résistance et de la Déportation (U.I.R.D.) annonçant
ce que n'ose pas dire la communauté
juive.)
COMME
AU TEMPS DE HITLER
La collusion honteuse
entre les Arabes et les SS pour une «solution finale»
au Proche-Orient
Mein Kampf
édité
à Beyrouth 2ème édition
CONCLUSIONS d'une longue
enquête menée sous l'égide de l'Union Internationale
de
la Résistance et de la Déportation (U.I.R.D.)par «LE
COMITE INTERNATIONAL DES
EXPERTS POUR LA LUTTE CONTRE LE NEO-NAZISME ».
Si au lieu
de choisir de mourir dans les mines de Berlin,
il y a 25 ans,
HITLER avait survécu il se réjouirait,
sans nul
doute, en constatant que l'antisémitisme a repris
vigueur et que
des forces coalisées ont décidé
de prolonger « la solution finale »
en vouant à la destruction, à la mort lente,
l'Etat juif né, en
terre d'Israël, après 1945, des cendres d'Auschwitz.
Avant qu'éclate,
en 1939, la plus monstrueuse des guerres
qui vit des peuples entiers considérés
comme des races inférieu-
res voués à l'extermination, le parti nazi
disposait de cellules
actives en Palestine car la guerre hitlérienne
déclarée au Juifs,
en invoquant « Mein
Kampf » et les «
Protocoles des Sages de
Sion », était une guerre totale.
HITLER
n'eut aucune peine à trouver des alliés
dans le monde arabe dont le grand Mufti de Jérusa-
lem, HADJ AMIN AL HUSSEINI, qui vint le voir à
Berlin et mobilisa au service du III ème
Reich une
Légion de Waffen
SS.
La section
de Haïfa du parti national-
socialiste fait rapport sur ses activités à
Berlin (mars I938).
Le Grand
Mufti rencontre Hitler à Berlin (novembre 1941 ).
HITLER
voulait une Europe « Judenrein », c'est-
à-dire débarrassée de ses juifs.
Le Grand Mufti en-
-tendait qu'il en soit de même en Palestine.
Un autre
leader arabe, Anwar SAADAT, actuellement Vice-
Président de. la République Arabe Unie
et bras droit
de NASSER, prit lui aussi fait et cause pour l'Alle-
magne hitlérienne. Il échoua clans ses
tentatives répé-
tées de fomenter une révolte militaire
sur le Nil qui
aurait apporté un appui décisif aux
armées de ROM-
MEL à l'heure où la guerre se jouait
en Lybie.
Mais le sort
des armes Fut différent. Les coups portés par les
Alliés ont eu raison des forces fascistes coalisées.
En 1945 le
grand dessein d'HITLER s'effondrait. Quelques centaines
de
milliers de Juifs, épaves humaines rescapées
des enfers nazis,
réussissaient à gagner la Palestine, terre
de leurs ancêtres.
En 1948, par
la volonté commune des Nations qui avaient
vaincu le monstre à croix gammée, un Etat
leur était donné :
celui d'Israël.
Ces hommes
et ces femmes qui avaient vécu la pire des souf-
frances allaient-ils désormais pouvoir vivre en
paix et regarder
leur avenir et celui de leurs enfants avec sérénité
?
Non car depuis,
le canon n'a pas cessé de tonner autour de
Jérusalem, parce que les voisins d'Israël
lui refusent le droit à
l'existence.
HITLER
n'a pas perdu la guerre contre les Juifs.
Elle continue.
Fuyant
la défaite de 1945 des rescapés du IIIême
Reich ont trouvé refuge en terre arabe. Leur
expérien-
ce ils l'ont mise au service des chefs arabes avec
la
conviction qu'ils continuaient ainsi à servir,
au. moins
en ce qui concerne les Juifs, la cause pour laquelle
ils avaient été mobilisés par
leur « Fuehrer ».
C'est ainsi
que l'on vit rapidement paraître en
arabe un « Mein Kampf » traduit
de l'allemand par
Louis EL
HADJ, de son vrai nom HEIDEN, qui
fit partie de l'Office Central de la Sécurité
du Reich
à Berlin, et les « Protocoles
des Sages de Sion »
dont une des éditions, parue en 1966 au Caire,
a
pour auteur Shauqi ABD-AL-NASSER. le frère
du
Président NASSER-
Dans quel
but sinon celui d'inspirer aux masses
arabes, comme il en fut pour les masses fanatisées
par HITLER, la haine des Juifs et l'appel au mas-
sacre.
Le Comité
des experts de l'Union internationale de la Résis-
tance et de la Déportation (U.I.R.D.) pour la
lutte contre le néo-
nazisme a publié, en 1965, une longue liste d'anciens
nazis
parmi lesquels des SS et des gestapistes qui avaient
trouvé,
après 1945, refuge et emploi sur les bords du
Nil.
Interpellées
à l'O.N.U, les autorités des pays intéressés
ont
choisi d'en nier l'évidence. On les comprend.
Et pourtant l'UJ,
R.D. possède dans ses archives des preuves indiscutables
de cette
collusion qui se prolonge au travers de la solidarité
que les an-
ciens nazis, regroupés ça et là
de par le inonde, ont décidé
d'apporter, aujourd'hui plus qu'hier encore, à
tout qui lutte contre
les Juifs, contre Israël et bien sûr spécialement
à ceux qui nour-
rissent à cet égard les desseins les plus
radicaux, c'est-à-dire aux
commandos palestiniens ( 1 ).
On assiste
même à une incroyable coalition de fait entre les
héritiers de HITLER et ceux qui se revendiquent
de la gauche
la plus extrême et la plus pure.
Que personne
ne s'y trompe.
Ce n'est
pas par hasard que des Juifs sont chas-
sés par milliers de Pologne comme ils le furent
aux
premiers temps du nazisme en Allemagne hitlérienne.
Ce n'est
pas non plus par hasard que le 3 novem-
bre 1969 une bombe, heureusement découverte
à
temps, devait exploser à la synagogue juive
de Berlin
à l'heure même où les Juifs rassemblés
allaient com-
mémorer l'anniversaire de la « Nuit
de cristal » au
cours de laquelle, en 1938, en Allemagne nazie tou-
tes les synagogues furent incendiées, les magasins
juifs
saccagés, les juifs arrêtés en
niasse, frappés, injuriés
et certains assassinés.
Ce n'est
pas non plus sans une arrière-pensée
précise que la ville de Munich fui le 13 février
1970
le théâtre d'un incendie criminel dirigé
contre une
maison de retraite juive qui coûta la vie à
des vieil-
lards juifs, rescapés d'Auschwitz.
Non, il s'agit
de rappeler aux Juifs le temps de HITLER
dans l'espoir de les amener à abandonner l'Etat
d'Israël à son
sort, c'est-à-dire à le priver de ses alliés
les plus fidèles, à le
couper du monde extérieur pour donner aux voisins
hostiles qui
l'entourent des chances plus grandes de le réduire
à merci.
(I) Les informations
publiées ici ne sont que partielles, l'U.I.R.D.
réservent ses archives pour une publication ultérieure
plus importante.
Les anciens
nazis au Caire
—- Le 3 avril
1963 le « Frankfurter Allgemeine Zeitung »
publiait une lettre d'un ancien général
de la Wehrmacht FAHRM-
BACHER. Celui-ci avait participé à la campagne
de France et
fut notamment chargé de la préparation
d'un débarquement en
Angleterre. Il combattit ensuite sur le front de l'Est
en Russie
puis revint en France au moment du débarquement
de 1944
où il avait notamment sous ses ordres des «
volontaires » russes
de l'armée du traître VLASSOV. FAHRMBACHER
confirmait
avoir été, de mars 1951 jusqu'au cours
de l'été de 1958, chef
du groupe « de conseillers militaires auprès
de Tannée égyp-
tienne ». Il précisa qu'il avait recruté
en Allemagne « soixante-
sept (experts) pour les forces terrestres et quatre pour
la ma-
rine ».
FAHRMBACHER
fut attiré en Egypte par un général SS, le
Dr VOSS, qui avait dirigé pour le compte du IIIème
Reich
les usines SKODA en Tchécoslovaquie et qui, au
Caire, venait
d'être chargé des problèmes de l'armement
et de l'industrie
de guerre.
L'U.I.R.D.
possède, dans ses archives, la photocopie d'une
note secrète de l'Etat major égyptien,
datée du 29 décembre
1953, qui précise comme suit les attributions
respectives du Dr
VOSS et du général FAHRMBACHER :
«
Conformément à la conférence qui s'est tenue
au Ministère de la guerre il a été
strictement décidé
que les experts militaires et techniques qui travaillent
au sein de l'armée sont séparés
de ceux qui travail-
lent, au Ministère et que le général
FAHRMBACHER
est chef du premier groupe et le Dr VOSS chef
du second. »
— Le 3 mars
1965 s'éteignît au Caire un certain Omar Amin
von LEERS. Il n'avait que 63 ans. Peu de temps auparavant
il
avait été décoré pour services
rendus. Ce von LEERS avait
servi le IIIème Reich comme adjoint
de GOEBBELS spéciale-
ment chargé de la propagande antisémite.
En 1949 il s'était
réfugié en Argentine à Buenos-Aires
où, grâce à la protection de
PERON, il put dans un périodique néo-nazi
« Der Weg » (La
voie) continuer à donner libre cours à
sa foi hitlérienne, nouant
par la même occasion des contacts étroits
avec les milieux néo-
nazis en Allemagne et à l'étranger. Après
la chute de PERON.
en 1955, il se réfugia au Caire où. en
tant que professeur dis-
tingué,
il mit son expérience et ses relations « extérieures
» au
service de la « lutte contre le sionisme ».
— Le
4 mai 1965 une dépêche datée du Caire annonçait
la mort du Dr Hans
EISELE « après une longue
maladie ».
Capitaine et médecin SS il avait signé
ses crimes au camp de
concentration de Buchenwald notamment.
Sous le coup
de poursuites en Allemagne fédérale il s'était
réfugié au Caire où une fin de non
recevoir fut opposée à la
demande d'extradition formulée par le gouvernement
de BONN.
— Comment
ne pas rappeler aussi l'aventure du Dr Georg
FISCHER qui, le 13 septembre 1961. fut, à Damas,
blessé
grièvement par un colis piégé qu'il
venait de retirer à la poste
centrale. Georg FISCHER s'occupait du trafic d'armes
au profit
de la Syrie et du monde arabe. En réalité,
il s'appelait Aloïs
BRUNNER
et avait, sous les ordres directs de EICHMANN.
pris activement part à l'extermination des Juifs
en Grèce, en
Hongrie et en Autriche.
— Qui
ne se souvient par ailleurs de l'évasion spectaculaire
d'Allemagne, en avril 1964, d'un lieutenant SS, Hans
Walter
ZECHNENNWICH qui venait d'être condamné
pour avoir
participé, en 1941 en Pologne, à un massacre
de Juifs. ZECH-
NENNWfCH fut retrouvé et interviewé au
Caire par des jour-
nalistes allemands. Mais ZECHNENNWICH avait «
trahi »
l'Allemagne hitlérienne en désertant la
SS en 1943 pour se réfu-
gier en Grande-Bretagne où il devint speaker à
la radio. L'orga-
nisation des anciens SS allemands, la H.T.A.G., et le
journal
« Deutsche National und Soldaten-Zeitung »
écrivirent à NAS-
SER pour demander qu'il se défasse de cet «
aventurier » et
« espion. ». Ils eurent raison. ZECHNENNWICH
rentra en
Allemagne non sans révéler qu'il avait
été pressenti à son arrivée
au Caire pour diriger un « service de renseignement
» visant
l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse et les Pays-Bas.
— Il
y a eu d'autres évasions récentes, celle notamment de
l'éditeur Helmut CRAMER, en 1965, poursuivi à
Cologne pour
avoir édité de la littérature nazie.
Le 16 septembre il se faisait
interviewer au Caire, annonçant que « le
Président NASSER
lui avait accordé l'asile » et l'avait autorisé
à éditer les ouvrages
qui lui étaient interdits de faire paraître
en Allemagne. CRAMER
était notamment l'éditeur de SKORZENY.
CONTACTS
AVEC LES MILIEUX NEO-NAZIS
— En
septembre 1959 von LEERS publie un article dans
l'organe du « Nouvel Ordre Européen »,
« L'Europe Réelle ».
édité à Bruxelles par un ex-SS,
Jean-Robert DEBBAUDT. Il
pleure sur la « décadence » de la
« race » européenne depuis
la fin de la 2ème guerre mondiale et s'en prend
à l'Américain
« enjuivé ».
— En
février 1960 à Munich l'éditeur Franz von BEBEN-
BURG, gendre du général LUDENDORF, est
condamné à deux
mois de prison pour « diffamation ». Il avait
publié un article
de von LEERS
où Berlin-Ouest était comparé
à une « colonie
d'Israël » et le sénateur Joachirn
LIPSCHTTZ accusé de « tyran-
niser »... « une population allemande privée
de ses droits ».
— Jusqu'à
sa mort survenue en avril 1960 un ancien SS
allemand, Karl-Heinz PR1ESTER, avait été
le principal anima-
teur du regroupement des nostalgiques du nazisme à
l'échelle
internationale. Ses archives furent saisies par le parquet
de Franc-
fort. Au cours d'une conférence de presse le Procureur
général.
Fritz BAUER, révéla qu'il était
un des principaux contacts de la
Ligue arabe en Europe.
— Interviewé
en octobre 1962 par un reporter du « Daily
Telegraph » John TYNDALL. à l'époque
adjoint du leader du
parti nazi britannique Colin JORDAN, reconnaissait avoir
né-
gocié avec le colonel SHAZLY. attaché militaire
égyptien à Lon-
dres, une demande de fonds (elle portait sur un montant
de
15.000 livres sterling) pour développer une propagande
anti-
juive intensive en Grande-Bretagne, L'entrevue décisive
avait eu
lieu le 14 juillet 1962- Un document que l'U.I.R.D. possède
en photocopie fut signé. Sa révélation
obligea TYNDALL à
passer aux aveux et mit fin aux projets élaborés.
— Le
26 avril 1963. le « Deutsche National und Soldaten-
Zeitung », bréviaire du néo-nazisme
en Allemagne, publie une
longue interview accordée « quelque part
au Caire » à son direc-
teur, le Dr Gerhard FREY. par deux savants nazis, les
Pro-
fesseurs PILZ et Hans KLEINWAECHTER, qui travaillaient,
en Egypte, dans le plus grand secret, à la mise
au point de fusées
destinées à l'armée égyptienne.
— Le
10 février 1964 le commandant-général RUDMAN,
chef en Afrique du Sud de l'organisation néo-nazie
« Die Boe-
renasie »
écrit au Dr Mahmoud SALEH. qu'
l' « Institut pour combattre le sionisme »,
collaboration. II intitule sa lettre, dont l'U
photocopie, « cher collègue et frère
nation
et fait précéder sa signature de «
Heil Hitler ».
— Le
3 mars 1964 au cours d'une conférence
Buenos-Aires le représentant de la Ligue Arabe
en
Hussein TRIKT déclare que la Ligue entretient
d'étroites relatif.,
avec les organisations (néo-nazies) du pays :
la « Guardia Res-
tauradora Nacionalista », 1' « Alïianza
Libertadora Nacionalista »
et la « Tacuara » dont les attentats terroristes
dirigés contre les
Juifs ont souvent défrayé la chronique.
—
Le 7 avril 1964 le Dr FREY, éditeur du D.N.2. est
l'hôte du colonel NASSER dans sa résidence
privée à Héliopolis
dans la banlieue du Caire. Il publie dans le numéro
du 1er mai
de son hebdomadaire l'interview que le chef d'Etat égyptien
lui
a accordée, sous le titre « La guerre avec
Israël est inévitable »
(Krieg mit Israël unvermeidbar). FREY a évoqué
le massacre de
six millions de Juifs par les nazis. Que répond
NASSER :
« ... personne ici n'a pris au sérieux ce
mensonge au sujet de
6 millions de Juifs assassinés, même le
plus simple des hom-
mes ».
— A
l'initiative de l'U.I.R.D..l'ex-SS néerlandais Paul VAN
THIENEN est condamné en mars 1965 à UTRECHT
à 6 mois
de prison pour avoir édité un ouvrage antisémite
« Hitler, sein
Kampf gegen die Minusseele » (Hitler, son combat
contre les
parasites) signé par un certain W. VON AZENBACH
qui en
réalité n'était autre que von
LEERS.
APRES LA GUERRE
DES SIX JOURS
La victoire
remportée après quelques jours du combat par
Israël en juin 1967 a provoqué l'indignation
et la colère dans les
milieux néo-nazis.
—• Le numéro
du 20 juillet de « Deutsche Na-
tional-Zeitung und Soldaten-Zeitung » est saisi
par le
parquet de Munich alors qu'il accusait. Israël
d'avoir,
dans le Sinaï, renouvelé... le crime d'Auschwitz.
— A Bruxelles,
« L'Europe Réelle », organe du
« Nouvel Ordre Européen », qui
avait cessé de pa-
11
raître
depuis plusieurs mois, son de presse un numé-
ro daté de juin où Israël est violemment
condamné.
Le journal annonce qu'il va publier « Les
Protocoles
des Sages de Sion » et ouvre un «
Fonds de solida-
rité avec les Nations Arabes ».
— L'hebdomadaire
«Deutsche-Wochen-Zeitung»,
organe officieux du N.P.D., qui parait à Hanovre,
invite — comme le D.N.Z. d'ailleurs — l'Allemagne
à se tenir en dehors du conflit et à
cesser toute li-
vraison d'armes ou tout paiement de réparations
à
Israël.
~ En Italie
l'organisation néo-fasciste « Online
Nuovo » dans sa « Correspondenza
Europea » pro-
teste contre l'enrôlement en Europe de «
volontaires »
pour Israël.
— L'«
Union Movement » du fasciste britannique
MOSLEY s'en prend à ceux qui, en Grande-Bre-
tagne, se prononcent en faveur d'Israël.
— L'organe
portugais de droite « Découvertes »
parle de « l'alliance contre nature entre
les Arabes
et l'Union soviétique » qui «
n'aurait jamais été pos-
sible sans le ressentiment arabe envers l'Etat juif
».
Toutes les
feuilles du néo-nazisme en Europe et hors d'Eu-
rope font chorus depuis pour dénoncer «l'agression
sioniste »
qu'ils font d'ailleurs remonter à la création
"de l'Etat d'Israël
en 1948.
De tous, le
« Deutsche National-Zeitung » paraissant à Mu-
nich, fut le plus virulent. Son éditeur, le Dr
FREY a oublié
l'interview qu'il publiait de NASSER en 1964 sous le
titre :
« La guerre avec Israël est inévitable
»...
QUELQUES
FAITS RECENTS
— En septembre
1967 — trois mois après la fin de la
guerre des « six jours » — le Dr KREY, éditeur
du D.N.Z..
annonce à Munich
qu'il va se rendre à Bagdad
où il sera l'hôte
officiel du gouvernement irakien. Il en rapporte une
interview
du Maréchal AREF dont il souligne la conclusion
dans son heb-
domadaire ; « Israël ne vivra plus longtemps».
13
— En novembre
1967 l'organe « Der Neue Aufbruch » de
l'organisation néo-nazie « Bund der Heimattreuer
Jugend »
(Jeunesse fidèle à la Patrie), paraissant
à Esslingen-Hegensberg
en Allemagne fédérale, publie un avis de
décès à la mémoire de
Karl van KYNAST « lieutenant de réserve
de la Bundeswehr,
capitaine dans l'Armée de la République
Arabe Unie ». tombé
sur le front de Suez « le 12 septembre 1967 ».
von KYNAST
est né le 30 janvier 1942. Il avait 25 ans.
— Dans son
numéro de novembre 1968 « La Nation Euro-
péenne » annonce que son directeur
politique Jean THIRIART
vient d'effectuer « un long séjour dans
les pays arabes à l'invi-
tation des gouvernements irakien et égyptien ».
« La Nation
Européenne » en résume la portée
comme suit :
« Jean
THIRIART a rencontré plusieurs minis-
tres, directeurs généraux, a donné
des interviews à
trois journaux irakiens, une interview unique à
toute
la presse libanaise et à la radio-TV de ce
pays. En
Egypte il a participé aux travaux d'ouverture
du
Congrès de l'Union Socialiste ».
THIRIART qui
fit partie en Belgique des « Amis du Grand
Reich Allemand » (A.G.R.A.) a fondé en 1962
le mouvement
« Jeune Europe ». il mise alors sur
la victoire en France de
l'O.A.S. La même année, à Venise,
il crée avec le leader du
N.P.D. allemand VON THADDEN, le fasciste anglais MOSLEY
et des dirigeants du parti néo-fasciste italien
M.S.I. un « Parti
National Européen » qui s'effondra rapidement.
En janvier 1966
THIRIART lance un nouvel organe « La Nation Européenne
».
Il décide après la guerre des « six
jours » de 1967 de jouer à
fond la carte arabe contre Israël en se félicitant
de ce qu'en
Pologne « la purge sioniste avance bien
».
— Les 5 et
6 avril 1969 le « Nouvel Ordre Européen »
tient sa Xème assemblée à
Barcelone sous la présidence de son
secrétaire, général G.A. AMAUDRUZ
(Lausanne) pour con-
damner dans une longue « déclaration
» « l'impérialisme israé-
lien » et s'opposer à ce que « tout
individu né de père ou de
mère juifs vivant dans un pays autre qu'Israël
» jouisse « de
la nationalité du pays où il réside
». L'ex-général croate
Vjekoslav LJUBURIC, assiste à la réunion.
Pendant la guerre
il fut surnommé le « Eichmann de Yougoslavie
» après l'assas-
sinat de 300.000 personnes à Belgrade dont un
certain nombre
tombèrent sous son couteau.
15
Quelques jours
plus tard 1.JUBURIC est découvert assassiné
dans son appartement à CARCAGENTE. Il avait été
tué à
coups de couteau.
?—• Le procès
intenté en janvier 1970 par la justice suisse
à Winterthour à trois terroristes arabes
qui avaient attaqué un
avion civil israélien à Zurich remet à
l'avant-plan de l'actualité
le banquier suisse François GENOUD qui agissait,
selon ses pro-
pres termes, comme « auxiliaire bénévole
et désintéressé de la
défense des Palestiniens » .
GENOUD
fit partie dès 1934 du parti nazi créé
en Suisse par Georges OLTRAMARE (mort en
I960) lequel fut. chargé, après la défaite
française
de 1940, de la propagande pro-hitlêrienne à
Radio-
Paris sous le pseudonyme de Charles DIEUDON-
GENOUD
a revendiqué devant les tribunaux les
droits d'auteur des « Libres propos sur
la guerre et
la paix d'Adolf HITLER » dont il détient
une ver-
sion provenant directement des archives de Martin
BORMANN.
Un tribunal
de Cologne l'a confirmé, en 1956,
dans ses droit d'unique légataire des œuvres
post-
humes de GOEBBELS.
Beaucoup d'experts
considèrent que GENOUD pourrait
avoir également reçu de Martin BORMANN
la haute main sur
des fonds secrets dissimulés en Suisse notamment
et dans des
banques arabes à l'étranger par les nazis,
avant la défaite de
1945.
— Le 19 février
1970 l'ex-SS belge Jean-Robert DEB-
BAUDT annonce dans un communiqué adressé
à la presse qu'il
reconstitue le parti rexiste qui, sous la direction de
DEGRELLE
(réfugié en Espagne) sombra dans la collaboration
totale avec
les nazis. Bien que l'influence de DEBBAUDT soit nulle
en Bel-
gique il est resté l'homme de confiance de l'organisation
H.LA.G.
des Waffen SS en Allemagne et l'homme de contact du «
Nouvel
Ordre Européen ».
DEBBAUDT précise
: « Je place le mouvement au service
total et inconditionnel de la résistance palestinienne...
»,
(1) OLTRAMARE
fut condamné à trois ans de prison en 1947 en
Suisse pour trahison. En France en 1950 il était
condamné à mort par
contumace. OLTRAMARE a gagné Le Caire en .1952
où il fut employé
comme speaker à la Radio.
16
— A Bruxelles
une centaine de SS groupés dans la section
belge des « Stahlhelm » (Casques d'acier)
ont été mobilisés pour
le 23 janvier 1970 au soir. Le lieu final du rendez-vous
et le but de
la convocation ont été soigneusement tenus
secrets. De leur local
de la rue Pleetinckx à Bruxelles les SS sont emmenés
en voiture
dans une salle du centre de la ville où les attend
un conféren-
cier français : SAINT LOUP. L'homme se nomme en
réalité
Marc AUGIER. Il fut « officier politique »
de la Division SS
« Charlemagne » qui combattit sur
le front de l'Est. Après la
guerre il s'est réfugié en Argentine où
il devint, avec le grade
de lieutenant-colonel conseiller du Président
PERON qui le
chargea spécialement d'entraîner les troupes
de montagne. Rentré
en France il se consacre à la littérature
et publie plusieurs
ouvrages dont « Les Volontaires » et «
Les Hérétiques » qui
célèbrent les Waffen SS au combat.
SAINT LOUP
rentrait d'un voyage au Proche-
Orient où il avait été l'hôte
des commandos palesti-
niens. A l'aller il avait transité par l'Espagne
où il
avait rencontré son vieil ami Léon DEGRELLE.
SAINT LOUP a fait au cours de sa conférence
le
procès des juifs à la manière
de GOEBBELS, rendant
même le Président ROOSEVELT
et «
la juiverie
internationale » responsables du déclenchement
de
la deuxième guerre mondiale. L'ex-officier
SS pré-
pare à présent un livre dans lequel
il va prendre le
parti des Palestiniens contre Israël. Le titre
de l'ou-
vrage sera probablement « Palestine vaincra
».
A Bruxelles,
SAINT LOUP a conquis son auditoire au
point que certains SS ont évoqué au cours
de la réunion, la
nécessité de « repasser »
à l'action directe contre les Juifs.
Quelques jours plus tard des tracts dénonçant
les Juifs comme
« instigateurs de guerre » étaient
répandus sur la voie publique
à Anvers où la colonie juive belge est
très importante.
— En Belgique
un jeune ingénieur, Arno HAMERS, a créé
à LIEGE « la Branche wallonne de l'Alliance
d'Abraham »
qui publie un Bulletin périodique. HAMERS s'y
déclare incondi-
tionnellement l'allié des commandos palestiniens.
Il a reçu d'eux
à plusieurs reprises des messages de félicitations
et de remercie-
ments. Il est lié avec un professeur français
Emmanuel LEVYNE,
fondateur de « l'Alliance d'Abraham ». HAMERS
se présente
comme un mystique de la nouvelle gauche. Il croit, avant
tout,
à la possibilité, grâce aux commandos
palestiniens, d'une révo-
lution à la manière chinoise au Moyen-Orient.
HAMERS, bien
17
qu'ayant appartenu
à la Résistance, a été ému par les déclara-
tions de l'ex-ss belge DEBBAUDT offrant son concours
et
celui de ses camarades à la cause d'El Fatha.
Le 26 janvier
1970 il annonce dans son Bulletin que le
24 janvier il a eu une « entrevue qui dura trois
heures »
avec « des représentants belges de la chaîne
internationale na-
tionale-socialiste » au cours de laquelle «
les problèmes idéolo-
giques, politiques et stratégiques que posent
la libération de la
Palestine et la destruction de 1' « Etat
d'Israël » furent discutés
dans une atmosphère très cordiale »,
Dans le numéro
du 30 janvier 1970 de son « Bulletin »,
il donne d'autres précisions :
« Enfin,
précisons que les représentants belges
de la chaîne internationale-socialiste qui nous
ont
rendu visite samedi, étaient Jean-Robert DEBBAUDT
et un de ses jeunes compagnons. Lors de cette pre-
mière rencontre, qui, nous l'avons déjà
écrit, s'est
déroulée dans une atmosphère
très cordiale, la hache
de guerre a été en bonne et due forme
enterrée, main-
tenant qu'un quart de siècle s'est écoulé
depuis l'ar-
mistice de 1945, et, comme l'indique notre titre,
les
premiers jalons ont été posés
pour une action com-
mune entre le mouvement rexiste en voie de reconsti-
tution et la branche wallonne de l'alliance d'Abraham,
pour aider la Résistance palestinienne ».
— A Paris,
le 28 mars 1970. dans le 20ème arrondissement,
au siège de la F.A.N.E. (Fédération
d'Action Nationale et
Européenne), 13, rue Montibœufs (1), une
dizaine de responsa-
bles du « Nouvel Ordre Européen »
(N.O.E.) se sont réunis sous
la présidence du Suisse Gaston Armand AMAUDRUZ.
Son
principal adjoint, le Belge Jean-Robert DEBBAUDT, était
pré-
sent. Il a fait rapport sur ses entretiens avec «
la Branche
wallonne de l'Alliance d'Abraham ».
(1) Le 13,
rue des Montibœufs est également le siège du «-.Rassem-
blement pour la libération de la Palestine »
créé par François Duprat.
journaliste à «Défense de l'Occident
». co-fondateur du Mouvement
«L'Ordre Nouveau» qui se propose de rassembler
en France les nostal-
giques de Vichy, de la collaboration
et de l'O.A.S.
19
La réunion
avait poux but de .faire reparaître « L'Europe
Réelle », organe du N.O.E., avec pour objectif
principal, le re-
groupement des anciens nazis pour lutter contre les «
sionistes »
et soutenir la lutte des commandos palestiniens.
Un numéro
date de niai-juin 1970 est sorti de presse.
Les nazis
du N.O.E. ont donc trouvé, depuis leur rencontre
du 28 mars, les moyens financiers nécessaires.
CONCLUSION
Ces faits
sont probants. Ils démontrent — en était-il be-
soin ? — que les héritiers d'Hitler
sont inconditionnellement
du
côté de ceux qui luttent au Proche-Orient
non pas pour une solu-
tion pacifique et négociée du conflit entre
les parties intéres-
sées mais pour la destruction de l'Etat d'Israël.
C'est la continuation
de « la solution finale ».
Certes tous
les alliés des commandos arabes ne vont pas
aussi loin qu'Arno HAMERS mais s'ils refusent l'action
« com-
mune directe » avec les anciens SS ils font partie
du même
convoi et vont dans le même sens : celui que les
VON LEERS,
les Louis EL HADJ, les Shauqi Abd-al-NASSER et les Hadj
Amin al HUSSEINI ont voulu inculquer aux masses arabes.
Celui du «
Mein Kampf » de Hitler et des « Protocoles des
Sages de Sion
».
C'est aussi
sous le couvert de « la lutte contre le sionisme »
qu'en fin de compte le nazisme a fait d'AUSCHWITZ le
plus
grand cimetière de l'Histoire.
Juin 1970.
Editeur responsable
:
Hubert HALIN,
Délégué général de l'U.I.R.D., Rapporteur
général du Comité
international des experts pour la lutte contre le néo-nazisme,
28. Place Flagey,
1050 Bruxelles.
Participez,
vous aussi,
à
la lutte contre le néo-nazisme
et
l'antisémitisme
L'Union Internationale
de la Résistance et de la Dépor-
tation (U.I.R.D.) a son siège 28 place Flagey,
1050 Bru-
xelles (Belgique). Elle agit en totale indépendance
à
l'égard des gouvernements et des partis politiques.
Elle a créé
un Comité international de 25 experts de
15 pays qui observent, pour les combattre, toutes les
entreprises néo-nazies, racistes ou antisémites
à l'échelle
mondiale. Il se propose d'éditer prochainement
un volu-
mineux « dossier » sur la situation du néo-nazisme
et
de l'antisémitisme en EUROPE, 25 ans après
la fin de
la seconde guerre mondiale.
En raison
de son indépendance l'U.I.R.D. ne dispose
malheureusement pas de moyens suffisants.
Alors que
la violence qui porta Hitler au pouvoir
trouve à travers le monde de plus en plus d'adeptes,
elle
demande à tous les hommes et à toutes les
femmes de
bonne volonté qui veulent aussi épargner
à l'humanité une
nouvelle catastrophe
de l'aider à gagner son combat.
Elle les invite
à faire un versement de soutien à la
SOCIETE GENERALE DE BANQUE — AGENCE
FLAGEY, 1050 BRUXELLES, au profit du COMPTE
U.I.R.D. 261.800.
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