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De notre rédacteur M. F.S   de  TUNIS
isla

Hommes  libres : Ne fermez pas les yeux sur Sderot

Sderot, cette ville frontalière de 22.000 habitants  a  choisit de refuser
la fatalité  des tirs des roquettes  palestiniennes. Il a fallu donc que
l'Etat hébreu  intensifie ses représailles contre les lanceurs des roquettes
pour que le message soit saisi à Gaza.

Mais comme d’habitude lorsqu’ Israël avait   décidé  de mettre un terme aux
attaques de roquettes en provenance de l’autre coté sa frontière, les
producteurs de mensonge sur les opérations israéliennes contre le Hamas ont
ressuscités  leur art du mensonge en couvrant les événements avec un tri
sélectif des faits.

Aujourd’hui une  forme de haine viscérale qui ne dit pas son nom revient à
la surface médiatique. Pour des centaines de journalistes arabes,  français
et européens, Israël, désormais, est détestable par essence, des réactions
instinctives ont été installées dans leur tête et quoi que fasse Israël,
Israël a tort et ne doit pas se défendre.



Pourtant c’est au Hamas  qu'il faut demander non seulement  de cesser  les
attaques, mais une capitulation sans conditions. Et que nul n'évoque
l'argument humanitaire pour demander l’arrêt des opérations  à Gaza  : c'est
le Hamas  par sa prise d'otage et sa violence qui crée un drame humanitaire,
non seulement pour les palestiniens  faut-il le rappeler, mais aussi pour
les Israéliens.



Ces roquettes, ont perturbé l'une des localités les plus pauvres d'Israël.
Les habitants sont réveillés pratiquement toutes les nuits par des sirènes
les avertissant de nouveaux  tirs de roquettes.

Les extrémistes  ont semé durant six ans  la peur à Gaza,  les gens étaient
fatigués et voudraient vivre  tranquillement. Beaucoup ont perdu leur emploi
parce qu'ils  s'étaient  absentés  trop souvent pour s'occuper de leurs
enfants terrifiés. Certaines familles suivent   même des  thérapies.

Epuisés par les tirs de roquettes, c’est environ un septième des habitants
de Sderot  qui ont quitté la ville. Et nombreux sont ceux qui feraient de
même s'ils le pouvaient.

L'objectif des lanceurs palestiniens était clair : faire de Sderot une ville
fantôme. Si ce scénario semble peu réaliste en Israël, les tirs incessants
de roquettes Qassam avaient entraîné un peu plus l'Etat hébreu vers une
épreuve de force avec le Hamas, qui contrôle la Bande de Gaza.

Les roquettes tirées sont de types artisanaux, et peu précis. Mais depuis
six ans, elles ont fait douze morts à Sderot et dans les villages voisins,
blessant également des dizaines de personnes et causant plusieurs millions
de dollars de dégâts.

Pour les 22.000 habitants de la ville, le plus difficile à vivre, c'est la
peur constante de ne jamais savoir quand tombera la prochaine roquette

Les enfants sont terrorisées à chaque fois que les haut-parleurs beuglent
"tseva adom", c'est-à-dire "couleur rouge", nom de code qui prévient qu'une
roquette va tomber dans moins d'une minute.



Les roquettes atterrissent  dans les maisons et - dans la meilleure des cas-
 faisant voler les vitres en éclats et des familles entières se trouvent
hospitalisées pendant  des jours sous le choc.

Le Centre israélien pour les victimes du terrorisme et de la guerre, un
organisme à but non lucratif qui travaille avec l'Université de Tel Aviv, a
interrogé il y’a quelques mois  500 habitants de Sderot: 91,9% avaient déjà
vu une roquette tomber non loin d'eux et 48,4% connaissaient une personne
tuée par un tir. Conséquence, 28,4% des adultes présentaient des formes de
stress post-traumatique.

Les habitants de Sdérot  sont  toutes des personnes qui se sentent mal dans
leur quotidien.
Elles sont réveillées en plein milieu de la nuit par leurs propres pensés,
par leurs propres peurs, par le souvenir de ces peurs. Ce sont des personnes
sous pression qui ne parviennent pas à mener une vie normale ni à profiter
du bonheur  avec leur enfant.

Shulamit Sasson, une jeune femme, témoigne  qu'une roquette est tombée il y
a quatre ans près de son fils, Raziel, neuf ans à l'époque, dans une cour
d'école. Depuis lors, elle a cessé de travailler et son garçon ne s'en est
jamais vraiment remis. "Mon fils va à l'école, entend une sirène, mouille sa
culotte et revient à la maison, est-ce que c'est normal? Un garçon de 13 ans
qui a besoin que je vienne avec lui dans la douche, est-ce que c'est normal?
Je dois rester près de lui quand il va dans la salle de bains, est-ce que
c'est normal?" lance-t-elle.

Le gouvernement israélien est confronté à un dilemme. Après avoir promis à
la population que le retrait de la Bande de Gaza en 2005 leur apporterait
une sécurité accrue, il se retrouve face à un pouvoir  du Hamas qui s'est
juré de ne jamais reconnaître son existence.

Dans un entretien accordé en octobre dernier à l'Associated Press, un
commandant du Jihad islamique, Abou Hamza, s'attribuait le mérite du retrait
israélien de la Bande de Gaza.
Il affirmait que les armes musulmanes avaient fait fuir les Israéliens et
feraient de même à Sderot et d'autres localités du sud de l'Etat hébreu.

Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert  qui a  exclu, à plusieurs
reprises,  de se lancer dans une opération de nettoyage  dans le territoire
palestinien,  ne pourrait  pas abandonner   les Israéliens de Sdérot  qui
s'attendent à ce qu'il soit tôt ou tard contraint d'envoyer l'armée dans la
Bande de Gaza.

Quoi qu'il en soit, l'exode a déjà commencé à Sderot, qui est située à deux
kilomètres à peine du territoire. D'après l'institut de sondage israélien
Dahaf, se basant sur l'entretien de 500 sondés, 64% des personnes
interrogées dans la région aimeraient partir.

Dans les agences immobilières, les panneaux "À vendre" ne manquent pas. Le
prix des habitations s’est effondré à  plus de 50% et il devient impossible
de vendre son bien et de refaire sa vie ailleurs. Quant au maire, Eli Moyal,
il avait reconnu, en décembre dernier,  que la situation était devenue
inacceptable.
..
Les jeunes n'ont qu'une hâte : partir  une fois  le diplôme en poche. Même
si c'est tranquille,  ils estiment que c'est effrayant, car  on s’attend
que quelque chose va bientôt se produire.

On se souvient tous du  matin  de  3 septembre 2007 lorsque  une roquette
avait atterrit  dans la cour d'une crèche de Sderot, Aucun des 15 bébés
présents dans l'établissement n'a été blessé, mais les parents effrayés ont
afflué de toute la ville pour retirer leurs enfants des écoles.

Ce jour là, le Djihad Islamique a revendiqué la responsabilité du tir de la
roquette visant  la crèche de Sdérot.  Une autre  roquette s'est abattue
aussi  près d'une école ce 17 janvier 2008.... On ne déplore fort
heureusement aucun blessé.



Pourquoi Israël doit  accepter cette  situation aberrante  devant ceux qui
menacent le bien-être des crèches dans cette ville bombardée de roquettes,
et exposée à la brutalité des groupes terroristes depuis plus de 5 ans ?


Depuis le début de l'année scolaire, des exercices ont eu lieu dans les
écoles de la ville pour apprendre aux enfants la conduite à suivre -comme se
réfugier sous leurs tables de classe- en cas d'alerte.

Durant ces  dernières années, chaque  rentrée des classes était  fortement
perturbée par des bombardements à Sdérot. On dirait que les palestiniens
voulaient absolument anéantir  l’attachement  des enfants israéliens  pour
la connaissance et le  savoir. Les sirènes  qui retentissaient   à plusieurs
reprises obligent souvent  les habitants et les élèves à se mettre à l'abri
à chaque  premier jour d'école.


Batya Katar, responsable de la Fédération des parents d'élèves de Sdérot
n’à pas  tenue  plus longtemps lorsque les parents  ont décidés  de retirer
quelque 2.500 enfants des écoles .Mais les roquettes continuent à s’abattre
dans les  écoles désaffectées.

Lorsque le  maire de Sderot, Eli Moyal, a  multiplié  ses appels  à une
offensive israélienne de grande ampleur à Gaza pour déloger les auteurs des
tirs, personne en Israël  n’avait   envisager sérieusement cette option.


Les responsables  israéliens ont toujours  laissés  entendre que l'Etat
hébreu pourrait imposer des sanctions si les tirs se poursuivaient sans
préciser les mesures qu’ils  peuvent prendre.
Ils ont toujours essayé   de retarder  les  moyens  militaires, car ils
estiment que la  Bande de Gaza dépend  aussi de la bonne volonté d'Israël
dans plusieurs domaines. Que faire lorsque la bonne volonté d’Israël est
interprétée comme une faiblesse par les  bourreaux ?


En représailles aux tirs,  l'aviation israélienne a  toujours menée des
raids ciblés dans la Bande de Gaza. Elle  vise uniquement les sites  de
lancement de roquettes dans le territoire, sans volonté de  faire de
victimes.

Les autres types de raid   visent,  tout particulièrement,  les  voitures
qui transportaient  les tireurs de roquettes. Si Tsahal ne manque  que
rarement  ces cibles, ses services  fassent  aussi de leur mieux pour
épargner les  populations civiles.

Les soldats israéliens qui honorent  une obligation  de ne pas atteindre
des civils à Gaza  sont les mêmes soldats  qui  sacrifient leur vies ,  à
chaque fois ,  pour évacuer des enfants  d'une crèche de Sderot après la
chute d'une roquette palestinienne  tirée depuis  Gaza .


Il ne faut savoir  aussi qu’au   moment où les palestiniens se réjouissent
de  chaque tir de roquettes sur Sdérot , des parents israéliens sont
paniqués et  affluent  de toute la ville  pour voir à chaque fois  leurs
enfants  angoissés   par des tirs quasi-quotidiens de roquettes.

Notre soutien et notre compassion pour les hommes et les femmes de Sdérot
devraient être d'un grand réconfort dans la situation actuelle. Vous saviez
bien qu'Israël a la possibilité de tout balayer mais il ne le fera pas pour
garder son image de la  seule démocratie de la région. Encore faut-il que
les nations le reconnaissent… mais elles ne le font pas !



F.S   de  TUNIS

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